Une réunion de trois jours des Chefs des armées et de la police de 3 pays dont le Rwanda, pays hôte, l’Uganda et le Kenya a étudié les stratégies d’un pacte de défense et de sécurité commune pour combattre le terrorisme et la criminalité transfrontaliers dans les trois pays.
Ce pacte permettra aussi de protéger les infrastructures régionales que les trois pays envisagent de construire comme le pipeline pour le transport du pétrole ainsi que le chemin de fer.
Lundi le 6 janvier, lors de l’ouverture de cette réunion qui se tient à Kigali, le Ministre rwandais de la Défense, le Général James Kabarebe, a fait savoir que « la région a connu des menaces de sécurité telles que les guerres et le terrorisme…..et que le Rwanda a vécu le génocide contre les Tutsi en 1994, où plus d’un million de Tutsis furent massacrées ».
Le Ministre Kabarebe a averti que « Les FDLR sont toujours actifs dans les pays voisins comme la RDC, avec leur idéologie du génocide.. »
Le général Kabarebe a assuré que le développement de la région doit être accompagné par des actions de paix et de sécurité durables pour faire face à la criminalité et au terrorisme transfrontaliers.
Le ministre a ajouté que pour le moment, « le niveau de sécurité est satisfaisant avec des progrès impressionnants….. Cependant, il ya des menaces communes comme le terrorisme régional et international, la criminalité transnationale qui exigent une étroite coordination et la coopération pour pouvoir protéger nos populations »
Kabarebe a rappelé que le « progrès réalisés en termes de libre circulation des personnes et des biens, union douanière et d’autres projets d’infrastructure en cours nécessitent un environnement sécurisé, ce qui aidera à planifier un avenir meilleur. »
Le porte-parole des Forces Rwandaises de Défense (RDF, sigle en anglais) le Brigadier Général Joseph Nzabamwita , a expliqué aux journalistes que lorsque le pacte de sécurité est en place, « il ouvrira la voie à des opérations de défense commune contre les menaces des terroristes subies par l’un des trois pays ».
« Si nous coopérons en matière de défense, une menace unique est confronté par les trois pays respectifs. Si nous sommes confrontés à la criminalité transnationale et les menaces, nous les affrontons tous ensemble», a poursuivi le Général Nzabamwita.
Revenant sur l’absence des deux autres pays membres de l’EAC, le Générale Nzabamwita a affirmé que pour ces pays il était encore tôt de remarquer l’intérêt de ce pacte. « Lorsque le pacte sera mis en application, ses avantages peuvent attirer les deux pays, ils sont les bienvenus ! ».
Mais entre temps, « nous nous concentrons sur la mise en application de ce pacte de sécurité pour les peuple du Rwanda, du Kenya et de l’Ouganda, et les deux autres pays sont les bienvenus », a affirmé le Général Nzabamwita.